La carte d’auditeur libre de l’École du Louvre* permet un accès gratuit et illimité pendant la durée des cours aux collections permanentes et aux expositions temporaires :
Elle offre un tarif réduit :
La carte d'auditeur libre du cours d'initiation à l'histoire mondiale de l'architecture donne de plus un accès gratuit et illimité pendant la durée des cours aux collections permanentes de la Cité de l'architecture et du patrimoine.
* Sauf la carte d'auditeur libre des cours en régions.
lms.ecoledulouvre.fr
Accédez à :
Cycles découverte
(en présentiel ou en distanciel)
Organisés ponctuellement durant l’année, les cycles découverte proposent des sujets thématiques d’archéologie et d’histoire de l’art en rapport avec l’actualité des musées et de la recherche.
Histoire mondiale de Paris
(en présentiel ou en distanciel)
Organisés en deux grandes sessions, les cours d’Histoire mondiale de Paris proposent une vision originale de l’histoire de Paris en la reliant à celle du monde. Une approche pour découvrir autrement l’histoire de la capitale à la lumière d’autres sources, d’autres regards, d’autres perceptions, appropriations et réappropriations de Paris. En présentiel, les cours se tiennent au musée Carnavalet-Histoire de Paris, 14, rue Payenne, 75003 Paris.
Cycles Expert
(en présentiel)
Les cycles Expert s'adressent aux auditeurs avertis qui souhaitent approfondir leurs connaissances en histoire de l'art à travers l'étude d'un sujet pointu issu de travaux de recherches les plus récents. Le format du cycle (3 cours de 2 heures) permet un temps d'échange et de discussion avec le(s) intervenant(s) dans l'esprit d'une séance de séminaire. Les débats seront animés par un membre du centre de recherche de l’École du Louvre. Un moment de convivialité est prévu à l'issue du dernier cours afin de favoriser le contact entre les participants.
L’attention des auditeurs est appelée sur le fait qu'une inscription à un cours en amphithéâtre ne donne pas accès à un cours en ligne et inversement.
Campus numérique de l'École du Louvre : https://lms.ecoledulouvre.fr/
Les enseignements sont donnés en langue française.
En cas de nécessité, des modifications de calendrier et d'intervenants peuvent survenir. En cas de dégradation de la situation sanitaire ou sociale, la continuité pédagogique des cours sera assurée via le campus numérique de l'Ecole du Louvre.
Des places sont disponibles par correspondance, veuillez trouver ci-dessous les documents à télécharger et à envoyer :
Dans la Venise flamboyante de la Renaissance, Titien (1488-1576) s’impose comme le maître absolu de la peinture pendant plus d’un demi-siècle. Révolutionnant l’art du portrait, du tableau religieux ou des scènes mythologiques, aussi à l’aise dans les toiles intimistes que dans les immenses déflagrations de couleurs, il occupe, par son inventivité, sa productivité et sa longévité, une place à part dans la peinture occidentale, inspirant Velázquez autant que Rembrandt, Delacroix ou Manet. Peintre de l’énergie vitale et de la saveur du monde, autant que de ses drames, de sa violence et de son injustice, il se réinvente sans cesse pendant les trois quarts de siècle de sa carrière. Il meurt le pinceau à la main, à l’orée de ses 90 ans, laissant un exceptionnel héritage de formes et de couleurs.
Cours en replay du 7 février au 9 mars 2025 inclus
Dans la Venise flamboyante de la Renaissance, Titien (1488-1576) s’impose comme le maître absolu de la peinture pendant plus d’un demi-siècle. Révolutionnant l’art du portrait, du tableau religieux ou des scènes mythologiques, aussi à l’aise dans les toiles intimistes que dans les immenses déflagrations de couleurs, il occupe, par son inventivité, sa productivité et sa longévité, une place à part dans la peinture occidentale, inspirant Velázquez autant que Rembrandt, Delacroix ou Manet. Peintre de l’énergie vitale et de la saveur du monde, autant que de ses drames, de sa violence et de son injustice, il se réinvente sans cesse pendant les trois quarts de siècle de sa carrière. Il meurt le pinceau à la main, à l’orée de ses 90 ans, laissant un exceptionnel héritage de formes et de couleurs.
Cours en replay du 4 avril au 4 mai 2025 inclus
Dans la Venise flamboyante de la Renaissance, Titien (1488-1576) s’impose comme le maître absolu de la peinture pendant plus d’un demi-siècle. Révolutionnant l’art du portrait, du tableau religieux ou des scènes mythologiques, aussi à l’aise dans les toiles intimistes que dans les immenses déflagrations de couleurs, il occupe, par son inventivité, sa productivité et sa longévité, une place à part dans la peinture occidentale, inspirant Velázquez autant que Rembrandt, Delacroix ou Manet. Peintre de l’énergie vitale et de la saveur du monde, autant que de ses drames, de sa violence et de son injustice, il se réinvente sans cesse pendant les trois quarts de siècle de sa carrière. Il meurt le pinceau à la main, à l’orée de ses 90 ans, laissant un exceptionnel héritage de formes et de couleurs.
De Cimabue, on ignore presque tout, jusqu’à la signification du surnom « Cimabue » que ses contemporains ont donné au peintre Cenni di Pepo (c. 1240 – 1302). Pourtant dès l’aube du XIVe siècle, Dante se fait l’écho de la renommée de celui qui fut le peintre italien le plus important de la fin du XIIIe siècle, et fut célébré comme le grand rénovateur de la peinture italienne. A l’occasion de l’exposition organisée du 22 janvier au 12 mai 2025 au musée du Louvre autour de la Maestà et de la Dérision du Christ récemment restaurées, ce cycle propose de découvrir les grandes créations du maître florentin et leur caractère éminemment novateur. Cimabue fut l’un des premiers peintres à chercher à représenter le monde, les objets et les corps tels qu’ils existent. Avec lui, les conventions de représentation héritées de l’art oriental, et notamment des icônes, si prisées jusqu’alors, cèdent la place à une peinture inventive, cherchant à suggérer un espace tridimensionnel, des corps en volumes, des gestes naturels et des émotions humaines, ouvrant la voie aux grandes inventions de Giotto ou de Duccio au XIVe siècle.
Cours en replay du 7 février au 9 mars 2025 inclus
De Cimabue, on ignore presque tout, jusqu’à la signification du surnom « Cimabue » que ses contemporains ont donné au peintre Cenni di Pepo (c. 1240 – 1302). Pourtant dès l’aube du XIVe siècle, Dante se fait l’écho de la renommée de celui qui fut le peintre italien le plus important de la fin du XIIIe siècle, et fut célébré comme le grand rénovateur de la peinture italienne. A l’occasion de l’exposition organisée du 22 janvier au 12 mai 2025 au musée du Louvre autour de la Maestà et de la Dérision du Christ récemment restaurées, ce cycle propose de découvrir les grandes créations du maître florentin et leur caractère éminemment novateur. Cimabue fut l’un des premiers peintres à chercher à représenter le monde, les objets et les corps tels qu’ils existent. Avec lui, les conventions de représentation héritées de l’art oriental, et notamment des icônes, si prisées jusqu’alors, cèdent la place à une peinture inventive, cherchant à suggérer un espace tridimensionnel, des corps en volumes, des gestes naturels et des émotions humaines, ouvrant la voie aux grandes inventions de Giotto ou de Duccio au XIVe siècle.
Cours en replay du 4 avril au 4 mai 2025
De Cimabue, on ignore presque tout, jusqu’à la signification du surnom « Cimabue » que ses contemporains ont donné au peintre Cenni di Pepo (c. 1240 – 1302). Pourtant dès l’aube du XIVe siècle, Dante se fait l’écho de la renommée de celui qui fut le peintre italien le plus important de la fin du XIIIe siècle, et fut célébré comme le grand rénovateur de la peinture italienne. A l’occasion de l’exposition organisée du 22 janvier au 12 mai 2025 au musée du Louvre autour de la Maestà et de la Dérision du Christ récemment restaurées, ce cycle propose de découvrir les grandes créations du maître florentin et leur caractère éminemment novateur. Cimabue fut l’un des premiers peintres à chercher à représenter le monde, les objets et les corps tels qu’ils existent. Avec lui, les conventions de représentation héritées de l’art oriental, et notamment des icônes, si prisées jusqu’alors, cèdent la place à une peinture inventive, cherchant à suggérer un espace tridimensionnel, des corps en volumes, des gestes naturels et des émotions humaines, ouvrant la voie aux grandes inventions de Giotto ou de Duccio au XIVe siècle.
Le terme « enluminer » vient du latin « illuminare » qui signifie « rendre lumineux », « éclairer ». L’enluminure a donc quelque chose à voir avec la lumière et la clarté. Si l’on peut entendre cette définition dans un sens esthétique avec l’application de l’or qui offre l’illusion de rayons étincelants sur la page, on peut également l’interpréter dans un sens pratique ou au contraire intellectuel, voire spirituel. Sans le travail des enlumineurs, l’homme du Moyen Âge qui ouvre un manuscrit serait perdu. Le décor qui anime le codex de page en page structure le texte, en hiérarchise le contenu. L’image qui illustre un récit ou la pensée d’un auteur aide à en comprendre le sens ou les sens. Aussi l’enluminure est-elle intrinsèquement liée à son support, au texte et au contexte qui l’a vu naître.
À travers l’étude de quatre grands chefs-d’œuvre enluminés, nous proposons de découvrir l’univers des manuscrits médiévaux. Nous analyserons les circonstances de leur commande et les interactions à l’œuvre entre l’image, le livre, la page, le texte et l’usage.
Cours en replay du 4 avril au 4 mai 2025
Le terme « enluminer » vient du latin « illuminare » qui signifie « rendre lumineux », « éclairer ». L’enluminure a donc quelque chose à voir avec la lumière et la clarté. Si l’on peut entendre cette définition dans un sens esthétique avec l’application de l’or qui offre l’illusion de rayons étincelants sur la page, on peut également l’interpréter dans un sens pratique ou au contraire intellectuel, voire spirituel. Sans le travail des enlumineurs, l’homme du Moyen Âge qui ouvre un manuscrit serait perdu. Le décor qui anime le codex de page en page structure le texte, en hiérarchise le contenu. L’image qui illustre un récit ou la pensée d’un auteur aide à en comprendre le sens ou les sens. Aussi l’enluminure est-elle intrinsèquement liée à son support, au texte et au contexte qui l’a vu naître.
À travers l’étude de quatre grands chefs-d’œuvre enluminés, nous proposons de découvrir l’univers des manuscrits médiévaux. Nous analyserons les circonstances de leur commande et les interactions à l’œuvre entre l’image, le livre, la page, le texte et l’usage.
Paris, ville lumière, Paris, capitale des plaisirs et du crime, Paris capitale de la modernité et des révolutions… Que Paris possède une dimension mondiale ne fait pas de doutes. Mais que cela signifie-t-il ? Pour y répondre, cette première série de cours propose d’arpenter les lieux parisiens, considérés comme des marques de pouvoir, des espaces de vie et des enjeux symboliques. Capitale pluriséculaire d’un royaume puis d’un Etat-nation parmi les plus puissants d’Europe et du monde, Paris concentre dans sa matérialité et son territoire les traces de cette portée mondiale, tour à tour économique, religieuse et politique. Au-delà de son rayonnement, Paris s’inscrit aussi dans une compétition internationale dont elle n’est pas toujours le centre. Ses transformations sont bien souvent le fruit d’emprunts et de circulations qui lui sont extérieurs. Et les flux de biens, d’argent, d’images, d’hommes et de femmes qui la traversent sont de nature extrêmement diverse. De Notre-Dame à la bibliothèque du Roi, de la Bourse à Barbès, venez découvrir cette autre histoire de Paris et du Monde.
Paris, ville lumière, Paris, capitale des plaisirs et du crime, Paris capitale de la modernité et des révolutions… Que Paris possède une dimension mondiale ne fait pas de doutes. Mais que cela signifie-t-il ? Pour y répondre, cette première série de cours propose d’arpenter les lieux parisiens, considérés comme des marques de pouvoir, des espaces de vie et des enjeux symboliques. Capitale pluriséculaire d’un royaume puis d’un Etat-nation parmi les plus puissants d’Europe et du monde, Paris concentre dans sa matérialité et son territoire les traces de cette portée mondiale, tour à tour économique, religieuse et politique. Au-delà de son rayonnement, Paris s’inscrit aussi dans une compétition internationale dont elle n’est pas toujours le centre. Ses transformations sont bien souvent le fruit d’emprunts et de circulations qui lui sont extérieurs. Et les flux de biens, d’argent, d’images, d’hommes et de femmes qui la traversent sont de nature extrêmement diverse. De Notre-Dame à la bibliothèque du Roi, de la Bourse à Barbès, venez découvrir cette autre histoire de Paris et du Monde.
Paris, ville lumière, Paris, capitale des plaisirs et du crime, Paris capitale de la modernité et des révolutions… Que Paris possède une dimension mondiale ne fait pas de doutes. Mais que cela signifie-t-il ? Pour y répondre, cette seconde série de cours s’intéressera aux imaginaires parisiens. Paris a toujours su incarner les symboles les plus puissants. Dès le XIIIe siècle, les autorités religieuses et municipales tâchent d’en faire la « nouvelle Jérusalem » de la Chrétienté. Au XIXe siècle, elle devient la « capitale des signes », un lieu fictif où les lecteurs et lectrices du monde entier tâchent de déchiffrer le mystère des transformations urbaines alors en cours. Les séances démonteront les mécanismes de cette puissance culturelle, perceptible au XVIIIe dans le monde des spectacles. Elles montreront comment cet imaginaire s’est aussi appuyé sur un récit des origines gauloises que la recherche récente invite à déconstruire et comment son influence bien réelle s’avère aussi sur ses « lointains », comme l’Amérique dite « latine », le fruit d’inventifs procédés de réinventions. Capitale des arts, Paris est enfin productrice d’images, certaines officielles et académiques, d’autres alternatives et d’opposition, notamment coloniale, qui seront explorées. Loin de l’image d’Epinal de la tour Eiffel, c’est à un tout autre portrait que vous convie cette traversée kaléidoscopique des imaginaires de Paris.
Paris, ville lumière, Paris, capitale des plaisirs et du crime, Paris capitale de la modernité et des révolutions… Que Paris possède une dimension mondiale ne fait pas de doutes. Mais que cela signifie-t-il ? Pour y répondre, cette seconde série de cours s’intéressera aux imaginaires parisiens. Paris a toujours su incarner les symboles les plus puissants. Dès le XIIIe siècle, les autorités religieuses et municipales tâchent d’en faire la « nouvelle Jérusalem » de la Chrétienté. Au XIXe siècle, elle devient la « capitale des signes », un lieu fictif où les lecteurs et lectrices du monde entier tâchent de déchiffrer le mystère des transformations urbaines alors en cours. Les séances démonteront les mécanismes de cette puissance culturelle, perceptible au XVIIIe dans le monde des spectacles. Elles montreront comment cet imaginaire s’est aussi appuyé sur un récit des origines gauloises que la recherche récente invite à déconstruire et comment son influence bien réelle s’avère aussi sur ses « lointains », comme l’Amérique dite « latine », le fruit d’inventifs procédés de réinventions. Capitale des arts, Paris est enfin productrice d’images, certaines officielles et académiques, d’autres alternatives et d’opposition, notamment coloniale, qui seront explorées. Loin de l’image d’Epinal de la tour Eiffel, c’est à un tout autre portrait que vous convie cette traversée kaléidoscopique des imaginaires de Paris.
Ce cours interroge la notion d’authenticité dans les arts de l’Afrique en considérant la centralité de cette notion dans la formation et le développement du goût pour ces arts au XXe siècle. Les textes fondateurs pour la formation du canon pour les arts de l’Afrique, ainsi que des documents d’archives tels que des correspondances de marchands, servent de point de départ à cette réflexion. La capacité à dépasser les catégories majoritairement définies en dehors de l’Afrique amène à explorer d'autres enjeux clés de l’histoire de l’art africain, comme la dichotomie présumée entre tradition et modernité, ou encore entre tradition et innovation.