Contrôle d'accès aux cours
La carte d’auditeur libre de l’École du Louvre est destinée au contrôle d’accès aux cours auxquels vous êtes inscrits et doit être présentée pour accéder aux espaces d’enseignement.
Auditeurs libres des cours à Paris et des cours en ligne
Durant sa période de validité, votre carte permet un accès gratuit et illimité aux collections permanentes et aux expositions temporaires :
Elle offre un tarif réduit :
Durant sa période de validité, la carte d'auditeur libre du cours d'initiation à l'histoire mondiale de l'architecture donne de plus un accès gratuit et illimité aux collections permanentes de la Cité de l'architecture et du patrimoine.
À noter : la carte d’auditeur libre de l’École du Louvre ne permet pas d’accès prioritaire "coupe-file".
Auditeurs libres des cours en régions
Votre carte est exclusivement destinée au contrôle d’accès aux cours. Contrairement à celle des auditeurs libres des cours à Paris et des cours en ligne, elle ne donne pas droit aux réductions ou gratuités dans les musées.
lms.ecoledulouvre.fr
Accédez à :
EN PRÉSENTIEL UNIQUEMENT
Les cours d’épigraphie, prolongements de certains enseignements de spécialité, étudient les principales langues du monde méditerranéen et moyen oriental antique. Dans ce cadre de formations complémentaires et auxiliaires, des cours d’héraldique, d’iconographie et de numismatique sont également proposés.
Dates : d’octobre à avril.
Durée d'une séance : 1h00 à 2h30 selon les cours.
Les enseignements sont donnés en langue française.
En cas de nécessité, des modifications de calendrier et d'intervenants peuvent survenir. En cas de dégradation de la situation sanitaire ou sociale, la continuité pédagogique des cours sera assurée via le campus numérique de l'École du Louvre.
Pour s’inscrire au titre de la formation continue (prise en charge des frais d’inscription par votre employeur) écrire à : formation.continue[a]ecoledulouvre.fr.
Des places sont disponibles par correspondance, veuillez trouver ci-dessous les documents à télécharger et à envoyer :
Etudier l’iconographie des vices et des vertus dans l’art occidental, de l’Antiquité tardive à l’époque contemporaine, c’est explorer la manière dont ces concepts abstraits, hérités de la philosophie antique et de la morale chrétienne, ont été traduits visuellement à travers une grande variété de supports (manuscrits, vitraux, sculptures, peintures, gravures). C’est donner les bases d’une lecture critique de l’image morale dans sa profondeur historique et culturelle. La méthode définie par Erwin Panofsky dans L’œuvre d’art et ses significations, articule trois niveaux de lecture : description formelle, analyse thématique (iconographique) et interprétation contextuelle (iconologique). On peut donc mettre en regard les sources textuelles (Platon, Prudence, Thomas d’Aquin…) et les œuvres d’art où ces figures morales prennent forme, qu’il s’agisse de combats allégoriques (psychomachies), de scènes de Jugement dernier, ou de cycles pédagogiques. S’élaborent des types visuels : les attributs, gestes et oppositions symboliques (vice contre vertu), ainsi que les fonctions spirituelles, sociales et politiques de ces images. Il convient de porter une attention particulière aux mutations stylistiques et idéologiques entre Moyen Âge et Renaissance, jusqu’aux détournements contemporains.
Le vieux-perse est une langue iranienne ancienne appartenant à la branche indo-iranienne de la famille des langues indo-européennes. Il est attesté par des textes épigraphiques des rois Achéménides en écriture cunéiforme et datant du VIe au IVe siècle avant notre ère.
Ce cours est une introduction à la langue vieux-perse et à son écriture. Les apprenants se familiariseront avec les principales caractéristiques de la grammaire vieux-perse ainsi qu'avec son écriture. Pendant le cours, différents textes seront étudiés, dont la célèbre inscription de Bisotun de Darius. Aucun pré-requis n'est nécessaire pour suivre le cours.
Présentation des langues et de l'écriture alphabétique utilisées en Arabie du Sud ancienne du début du Iermillénaire avant J.-C. jusqu'au VIe siècle de notre ère. Aperçu de l'histoire et de la civilisation sudarabiques présenté à travers l'étude des inscriptions.
Lecture d'inscriptions sur les objets archéologiques (statues, vases, etc.). Lecture de textes simples sur stèles (dédicaces, décrets, etc.). Initiation à la grammaire et à la syntaxe du grec ancien. Au cours de l'année, travail sur les inscriptions présentes dans le musée du Louvre.
L'identification et l'attribution d'objets ou de décors chargés d'armoiries et d'emblèmes requièrent un certain nombre de connaissances de base. Les notions revisitées dans cet enseignement permettront de comprendre, d'analyser et de contextualiser ces informations très précieuses dans l'histoire des arts.
L'identification et l'attribution d'objets ou de décors chargés d'armoiries et d'emblèmes requièrent un certain nombre de connaissances de base. Les notions revisitées dans cet enseignement permettront de comprendre, d'analyser et de contextualiser ces informations très précieuses dans l'histoire des arts.
Ce cours est destiné aux auditeurs ayant préalablement suivi la formation initiale. Y seront proposées des études de cas d'objets et de décors emblématisés avec des exercices pratiques et des contributions aux programmes de collecte des données héraldiques (ARMMA, SIGILLA, DEVISE, COLLECTA).
La monnaie grecque, entendue dans son acception géographique la plus large (de l’Espagne à l’Inde), a été inventée par les Lydiens à la fin du VIIe siècle av. J.-C. et a eu cours jusqu’à l’achèvement de la conquête romaine du bassin méditerranéen, au Ier siècle av. J.-C.. Aristote définit déjà au IVe siècle la monnaie comme un instrument d’échange, de réserve et d’évaluation de la valeur. Cette triade constitue le point d’entrée essentiel pour en comprendre la nature et les fonctions et l’employer comme une source importante de l’histoire, de l’histoire de l’art et de l’archéologie. Objet légal (nomisma) et standardisé, la monnaie se signale par des images et des inscriptions choisies par l’autorité émettrice, composant ainsi un message, véhiculé souvent à grande échelle. Par ailleurs, la monnaie est conçue pour circuler : elle est utilisée dans des opérations de paiement, manipulée, échangée et diffusée dans des espaces géographiques variés — parfois restreints à l’échelle d’une cité ou d’une région, parfois étendus sur des milliers de kilomètres.
L'élamite, langue isolée autrefois parlée dans le sud-ouest de l'Iran, a laissé des traces textuelles couvrant près de deux millénaires (2300-400 avant notre ère). Il s'agit notamment des inscriptions royales des "rois d'Anshan et de Suse", qui ont régné dans la seconde moitié du deuxième millénaire avant notre ère, une période souvent considérée comme l'âge d'or de l'histoire élamite. Le cours présente la langue élamite dans sa forme "classique" (moyen-élamite), mais contextualise également de manière détaillée les inscriptions, dont un grand nombre sont conservées aujourd'hui au Musée du Louvre. Parmi les aspects abordés figurent les expressions de la continuité dynastique et l'évolution de la titulature royale, la conscience historique, l'idéologie royale, la religion et la diversité culturelle/territoriale