En 2023-2024, la carte d’auditeur libre de l’École du Louvre* permet un accès gratuit et illimité pendant la durée des cours aux collections permanentes et aux expositions temporaires :
Elle offre un tarif réduit :
La carte d'auditeur libre du cours d'initiation à l'histoire mondiale de l'architecture donne de plus un accès gratuit et illimité pendant la durée des cours aux collections permanentes de la Cité de l'architecture et du patrimoine.
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EN PRÉSENTIEL UNIQUEMENT
Les cours d’épigraphie, prolongements de certains enseignements de spécialité, étudient les principales langues du monde méditerranéen et moyen oriental antique. Dans ce cadre de formations complémentaires et auxiliaires, des cours d’héraldique, d’iconographie et de numismatique sont également proposés.
Dates : d’octobre à avril.
Durée d'une séance : 1h00 à 2h30 selon les cours.
Les enseignements sont donnés en langue française.
En cas de nécessité, des modifications de calendrier et d'intervenants peuvent survenir. En cas de dégradation de la situation sanitaire ou sociale, la continuité pédagogique des cours sera assurée via le campus numérique de l'École du Louvre.
Pour s’inscrire au titre de la formation continue (prise en charge des frais d’inscription par votre employeur) écrire à : formation.continue[a]ecoledulouvre.fr.
Des places sont disponibles par correspondance, veuillez trouver ci-dessous les documents à télécharger et à envoyer :
Le cours d’iconographie propose cette année une étude du passage de la parole à l’image. Pourquoi, quand, comment des figurations de ce qui est d’abord et avant tout un acte d’énonciation apparaissent-elles ? Sous quelle diversité de formes à travers le temps ?
La parole prise en compte pour ce cours d’iconographie chrétienne est la parole divine, livrée par les textes hérités du judaïsme (Ancien Testament ou Ancienne Alliance) ou nés des communautés chrétiennes (Nouveau Testament ou Nouvelle Alliance).
Cette parole divine est, en première instance, créatrice, performative.
Ainsi, lors de la Genèse, fait-elle exister l’univers. Ou encore, dans la Nouvelle Alliance, Jésus redonne-t-il la vie à Lazare par une parole : « Sors ». Comment les artistes représentent-ils cette performativité ?
Et comment évoquent-ils la parole divine comme guide d’existence (Dix Commandements donnés à Moïse, parole des Prophètes contribuant à la création du corpus biblique) ?
Jésus délivre le Sermon sur la Montagne et enseigne aussi par des récits imagés : les Paraboles. Puis, au-delà de sa vie terrestre, ses disciples, les Apôtres, sont chargés de continuer à diffuser cette Parole dans le monde entier. Lors de la fête juive de la Pentecôte, ils reçoivent l’Esprit afin qu’ils puissent assurer fidèlement leur mission. Autant de paroles, elles aussi, rassemblées en des livres du corpus biblique, dont se sont emparés les artistes au fil des siècles, et dont les représentations donnent lieu à décryptage.
Dans la vie des communautés chrétiennes, notamment dans les lieux de culte, la Parole divine est progressivement devenue images. De ces figurations, notamment de la Genèse, des Dix Commandements, des Prophètes, du Sermon sur la Montagne, des Paraboles, des Apôtres et de la Pentecôte seront analysées les plus significatives créations dans l’art occidental, depuis les traces des origines de l’art chrétien au III° siècle jusqu’à l’époque contemporaine. Au cours de ces siècles, toutes les catégories artistiques seront sollicitées : sculptures, peintures, vitraux, enluminures, estampes...
En figure emblématique de ce cours peut être évoquée la sculpture dite le Beau Dieu d’Amiens, représentant Jésus Christ, Verbe fait chair, tenant ostensiblement, au seuil de la cathédrale, une imposante Bible reliée.
Le vieux-perse est une langue iranienne ancienne appartenant à la branche indo-iranienne de la famille des langues indo-européennes. Il est attesté par des textes épigraphiques des rois Achéménides en écriture cunéiforme et datant du VIe au IVe siècle avant notre ère.
Ce cours est une introduction à la langue vieux-perse et à son écriture. Les apprenants se familiariseront avec les principales caractéristiques de la grammaire vieux-perse ainsi qu'avec son écriture. Pendant le cours, différents textes seront étudiés, dont la célèbre inscription de Bisotun de Darius. Aucun pré-requis n'est nécessaire pour suivre le cours.
Présentation des langues et de l'écriture alphabétique utilisées en Arabie du Sud ancienne du début du Iermillénaire avant J.-C. jusqu'au VIe siècle de notre ère. Aperçu de l'histoire et de la civilisation sudarabiques présenté à travers l'étude des inscriptions.
Lecture d'inscriptions sur les objets archéologiques (statues, vases, etc.). Lecture de textes simples sur stèles (dédicaces, décrets, etc.). Initiation à la grammaire et à la syntaxe du grec ancien. Au cours de l'année, travail sur les inscriptions présentes dans le musée du Louvre.
La religion a une importance fondamentale dans le monde grec : les sanctuaires, les cités, les souverains prennent alors des mesures pour régler certains types de comportements. Le cours étudiera les textes de plus importantes lois sacrées, permettant ainsi d’aborder des questions historiques et sociales du monde grec aux époques archaïque, classique et hellénistique.
Au cours de l'année, travail sur les inscriptions présentes dans le musée du Louvre.
Connaissance du grec requise, connaissance de l'épigraphie grecque non obligatoire).
L'identification et l'attribution d'objets ou de décors chargés d'armoiries et d'emblèmes requièrent un certain nombre de connaissances de base. Les notions revisitées dans cet enseignement permettront de comprendre, d'analyser et de contextualiser ces informations très précieuses dans l'histoire des arts.
Ce cours est destiné aux auditeurs ayant préalablement suivi la formation initiale. Y seront proposées des études de cas d'objets et de décors emblématisés avec des exercices pratiques et des contributions aux programmes de collecte des données héraldiques (ARMMA, SIGILLA, DEVISE, COLLECTA).
Inventé en Italie au XVesiècle, l’art de la médaille est progressivement capté par les grandes monarchies européennes au début du XVIe siècle. Entre la fin du XVIe et le début du XVIIesiècle, la France prend une place prépondérante qu’elle conserve au XVIIIe siècle. La médaille est en effet mise au service de la gloire de la monarchie et le renforcement du pouvoir de cette dernière se traduit par des évolutions techniques et iconographiques d’ampleur. À partir de 1663, l’Académie des inscriptions et belles lettres devient un organe chargé de choisir les événements dignes d’être commémorés, de fixer leur iconographie et de rédiger les devises. Cet enrôlement d’un art à des fins politiques et cette stricte codification aurait pu se traduire par un appauvrissement de la médaille, mais, portées par de grands médailleurs comme Guillaume Dupré, Jean Varin, Benjamin Duvivier ou Auguste Dupré, ainsi que par de grands artistes qui fournissent des modèles (Edme Bouchardon par exemple), elle connaît alors en France une période d’efflorescence et d’inventivité remarquable.
L'élamite, langue isolée autrefois parlée dans le sud-ouest de l'Iran, a laissé des traces textuelles couvrant près de deux millénaires (2300-400 avant notre ère). Il s'agit notamment des inscriptions royales des "rois d'Anshan et de Suse", qui ont régné dans la seconde moitié du deuxième millénaire avant notre ère, une période souvent considérée comme l'âge d'or de l'histoire élamite. Le cours présente la langue élamite dans sa forme "classique" (moyen-élamite), mais contextualise également de manière détaillée les inscriptions, dont un grand nombre sont conservées aujourd'hui au Musée du Louvre. Parmi les aspects abordés figurent les expressions de la continuité dynastique et l'évolution de la titulature royale, la conscience historique, l'idéologie royale, la religion et la diversité culturelle/territoriale