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Les cours sont organisés avec le Musée de Picardie,
2 rue Puvis de Chavanne, 80000 Amiens.
Téléphone : 03 22 97 14 00 ou cours.regions[a]ecoledulouvre.fr
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Des places sont disponibles par correspondance, veuillez trouver ci-dessous les documents à télécharger et à envoyer :
Le climat égyptien a permis la conservation exceptionnelle de tombes et de leur contenu au fil des millénaires. En nous appuyant notamment sur la collection du musée de Picardie, nous vous proposons de comprendre l’évolution de la tombe égyptienne -architecturalement mais aussi au travers du trousseau sélectionné par les défunts- de la Préhistoire jusqu’à la dynastie ptolémaïque. En effet, les types d’objets choisis pour accompagner le mort ont évolué de concert avec les croyances religieuses, le développement de la symbolique et l’apport de nouvelles techniques, aboutissant ainsi à un ensemble aussi divers que varié. Sculptures en pierre ou en bois, joailleries, « faïences », cartonnages ou encore papyrus forment ainsi le « viatique » caractéristique de chaque période.
Nous comprendrons ainsi comment la sépulture se veut être le reflet du statut de son propriétaire et comment ce dernier se met en scène pour l’éternité.
Académistes, dessinateurs de vignettes, « faiseurs de machines », Pompiers… Les peintres d’Histoire du XIXe siècle ont été affublés de nombreux sobriquets et ont connu bien des descentes aux enfers jusqu’aux tréfonds des réserves des musées avant de revenir brillamment sur le devant de la scène à la faveur du renouveau de la recherche en histoire de l’art et de l’ouverture du musée d’Orsay en 1986.
Aujourd’hui, on redécouvre leurs qualités d’historien, de narrateur, de metteur en scène de grand spectacle, de cinéastes avant l’heure, d’explorateurs de contrées inconnues, mais aussi de dessinateur et de peintre – preuve que le métier académique a produit de belles réussites artistiques.
Ce cours se propose de faire le point sur la redécouverte de ces artistes mal aimés du XXe siècle, de comprendre leur formation, leurs aspirations, leurs carrières, puis de balayer les grands thèmes de l’art académique du XIXe siècle- l’Antiquité, l’Histoire, le Nu, l’Orientalisme- pour découvrir la diversité des expressions artistiques qui se cachent derrière le vocable péjoratif et réducteur de « Pompiers ».