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Les cours sont organisés avec l'Association Amis du musée des Beaux-Arts de Caen et se déroulent au musée des Beaux-Arts de Caen,
Le Château, 14000 Caen.
Exceptionnellement, les inscriptions par voie postale seront traitées à partir du 19 août 2024. Nous vous invitons à vous inscrire via internet.
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“Le Surréalisme n’est pas un moyen d’expression nouveau ou plus facile, ni même une métaphysique de la poésie. Il est un moyen de libération totale de l’esprit et de tout ce qui lui ressemble”. Par cette déclaration du 25 janvier 1925, le Bureau de recherches surréalistes se faisait l’écho du Manifeste du Surréalisme publié l’année précédente par André Breton. La raison était exclue au profit du rêve, de l’inconscient, de l’invention, et le mouvement se proposait “d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée”. D’une audace sans égale, se défiant des conventions, brisant les tabous, le Surréalisme, enfant naturel de Dada, bouscula, dans toutes ses manifestations, littérature, poésie, cadavres exquis, arts plastiques, le conformisme de l’entre-deux-guerres. Des personnalités aussi explosives que Max Ernst, Salvador Dalí ou Joan Miró vont multiplier les expériences techniques et plastiques, révéler les méandres du désir et de l’onirisme, créer le paradoxe d’une unité de ton tout en gardant leur personnalité. En 1938, la galerie des Beaux-Arts, à Paris, présente l’Exposition internationale du surréalisme, et souligne la diffusion importante du mouvement dont les principaux représentants seront dispersés par la guerre.
Le berceau de la Renaissance est assurément Florence. Toutefois, les idéaux de l’humanisme et du retour à l’antique se diffusent largement en Italie, en particulier dans les cours du Nord, où les seigneurs exploitent stratégiquement les liens entre art et pouvoir. L’esthétique de la Renaissance s’y implante pleinement mais se confronte régulièrement aux traditions locales, encore profondément ancrées dans la culture médiévale.
A Rome, le rôle des papes permet à la Ville éternelle de s’affirmer, après Florence, comme la capitale européenne de la Renaissance, notamment grâce à la présence des génies Raphaël et Michel-Ange. Venise, quant à elle, se distingue par son héritage byzantin. Le nouveau langage s’y développe donc plus lentement, avant que de grands peintres comme Giovanni Bellini et surtout Titien n’ouvrent la voie, dans la Sérénissime, à la manière moderne. Quant à la France, toujours fascinée par les richesses du gothique flamboyant, il faut attendre réellement le début du XVIe siècle pour que le pays ne soit vraiment en contact avec les formes renaissantes. Dans le contexte des Guerres d’Italie, les monarques français cultivent dès lors, à leur propre compte, le mythe de la Renaissance.