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Les cours sont organisés avec l'Association Amis du musée des Beaux-Arts de Caen et se déroulent à l'Hôtel de la communauté urbaine Caen la mer,
16 rue Rosa Parks, Caen.
Téléphone : 02.31.86.85.84 ou cours.regions[a]ecoledulouvre.fr
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Des places sont disponibles par correspondance, veuillez trouver ci-dessous les documents à télécharger et à envoyer :
A la mort de Louis XIV, l’engouement pour la couleur contribue à la métamorphose de la peinture qui s’adapte au goût aimable de la rocaille. La fête galante et la pastorale déploient une sensualité toute moderne, dont témoigne la fameuse Odalisque de François Boucher conservée au Musée des Beaux-Arts de Reims. La peinture devient une pratique bien plus hédoniste qu’auparavant.
Mais le renouveau du goût pour l’antiquité au milieu du siècle bouleverse et métamorphose à nouveau le cours de l’inspiration artistique. La recherche du Beau idéal s’affirme alors contre les caprices de l’art rocaille et une peinture jugée pervertie. Grâce à la diffusion des découvertes archéologiques, la mode antique, ou anticomanie, se décline désormais « à la grecque » ou en « style pompéien », qui cohabitent avec des thématiques centrées sur l’homme et sur la nature.
Cependant, rocaille ou néoclassique, la peinture convoque tout autant l’artifice, l’imaginaire, la recherche de l’effet et la virtuosité. L’art français veut renouer avec le « grand genre » de la peinture d’histoire sous Louis XIV et s’oriente vers une rigueur, une austérité d’une noble et grave simplicité qui se manifeste in fine dans un néoclassicisme héroïque et dépouillé, qu’incarne magnifiquement le Marat assassiné de David, également conservé au Musée des Beaux-Arts de Reims. Ce néoclassicisme au service d’une peinture moralisatrice oriente la fin du siècle vers de nouvelles formes d’art qui porte déjà en germe le romantisme du siècle suivant.
Ce cycle propose de parcourir les différentes métamorphoses de l’art français au XVIIIe siècle, et plus particulièrement de la peinture, de François Boucher à Jacques-Louis David, de la rocaille au néoclassicisme, où s’accordent et s’opposent tour à tour, l’homme, la nature et la raison.
Longtemps réduit au rang d’accessoire frivole et coûteux, le bijou constitue pourtant un sujet d'étude aux multiples facettes. Objet d’apparat, destiné à être porté au vu et su de tous, le bijou symbolise surtout le goût, la fortune, la foi, les convictions ou les sentiments de celui ou celle qui l’arbore. En France, il constitue tout au long de l'époque moderne un véritable instrument de prestige et de pouvoir au service du roi, qui veut faire de l’éclat de la Cour le reflet de sa puissance sur l’échiquier politique européen.
L’histoire du bijou au XIXe siècle suit l’évolution des arts décoratifs et les progrès de l’industrie à travers l’apparition de techniques et de matériaux nouveaux qui témoignent d’une fantaisie et d’une créativité jamais égalées. Si l’Art Nouveau marque une rupture, tout en revisitant des thèmes intemporels associant la femme à la flore, l’Art Déco, en écho aux avant-gardes, recherche des formes simples et géométriques inspirées de la machine et de la vitesse. Enfin, le bijou contemporain explore un univers multiple à la croisée de l’art, de l’artisanat, de la mode, des métiers d’art et du design dans une démarche artistique et une expression propre.