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Les cours sont organisés avec l'Association Amis du musée des Beaux-Arts de Caen et se déroulent au musée des Beaux-Arts de Caen,
Le Château, 14000 Caen.
Contact : [email protected]
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Des places sont disponibles par correspondance, veuillez trouver ci-dessous les documents à télécharger et à envoyer :
Les propos de Le Corbusier soulignent bien l’ambition de la villa : élever le quotidien au rang d’idéal. Ce cycle de cours se propose de revenir sur l’exemple le plus prestigieux, les villas médicéennes, inscrites sur les listes des biens culturels et naturels du Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2013. Dans leurs résidences suburbaines ou de campagne, les Médicis ont en effet porté au plus haut niveau de sophistication la résurrection de la villa antique, dans un savant mélange de domestication d’une nature parfois sauvage et célébration de la culture humaniste. Cette promenade en Toscane nous conduira sur les traces de cette illustre famille florentine, du père fondateur Cosme l’Ancien jusqu’aux duc et grands-ducs de Toscane, en passant par Laurent le Magnifique. Elle s’intéressera au contexte de résurgence des modèles des Anciens, et de la philosophie qui lui est attaché. L’architecture se fait alors de moins en moins défensive au profit d’un dialogue étroit et poétique avec le paysage environnant. Architecture, jardins et décors se mettent ainsi au diapason afin de faire de la villa un symbole brillant de la Renaissance italienne.
Prisonnière d’une foi catholique austère et exigeante, ruinée par la faillite de son économie, affaiblie par la perte des Flandres, l’Espagne s’abandonne au cours du XVIIe siècle aux songes de sa grandeur passée, confiant aux peintres le soin de ressusciter, à travers leurs œuvres, les mânes d’un empire jadis puissant et révéré. Diego Velasquez (1599-1660), Bartolomé Esteban Murillo (1618-1682), José de Ribera (1591-1662) et Francisco de Zurbaran (1598-1664) deviennent ainsi les chantres d’un royaume idéal, où la famille royale apparait forte et unie, où la religion se teinte des douceurs de la grâce, où la pauvreté devient chef d’œuvre.