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Les cours se déroulent à l'Auditorium Germaine Tillion du MuCEM,
1, Esplanade du J4, 13002 Marseille
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Cycle d’histoire générale de l’art en 3 ans.
À la fin du XIVe siècle, l’extraordinaire développement industriel, commercial et bancaire dont bénéficie la Toscane soutient la renaissance des lettres et des arts qui avaient connu un ralentissement abrupt avec la Peste noire (1348). Au tournant du siècle, ce réveil, ou cette « seconde naissance » tant vantée par Giorgio Vasari, s’affirme tout particulièrement à Florence, capitale d’un nouvel âge d’or humaniste.
Il s’agira d’évoquer cette période brillante de l’art occidental, fondée sur la mise au point de la perspective mathématique et nourrie par le culte de l’Antiquité, qui voit s’épanouir, entre le XVe et le XVIe siècle, l’art des plus grands protagonistes de la Renaissance italienne, de Masaccio à Michel-Ange, en passant par Donatello ou Andrea del Verrocchio.
Nous pénétrerons l’intimité des grandes botteghe florentines en observant notamment le dialogue fécond entre les arts et les techniques, face à une demande variée des commanditaires dans le domaine de la dévotion et du portrait. Pour soutenir l’économie de l’atelier, ces maitres doivent aussi s’affirmer comme d’habiles fournisseurs de modèles pour des artisans verriers, orfèvres, brodeurs…, rendant souvent bien relatifs pour la Renaissance les concepts traditionnels d’autographie et de scission entre arts majeurs et arts mineurs.
Empire du Soleil, selon l’expression de Frédéric Mistral, la Provence et son rivage aux beautés encore sauvages deviennent, à partir des années 1880, l’une des destinations de prédilection des peintres. Ils fuient Paris, les rigueurs de l’hiver, viennent découvrir cette Arcadie rendue accessible grâce au chemin de fer et se confronter à une lumière que l’on dit immuable. De port en port, de l’Estaque à Saint-Tropez, à la recherche de sensations nouvelles, ils vont faire de ce territoire, un atelier à ciel ouvert et le laboratoire de toutes les expérimentations qu’ils vont partager. L’histoire des ateliers du Midi est faite de rencontres, d’amitiés, de discussions, de confrontation au cours desquelles s’élaborent des formes inédites : celles de la modernité.
Le paysage peint est présent sur toutes les cimaises de tous les musées, où il triomphe avec l’impressionnisme. Mais sait-on qu’il fut un temps où on ne voyait ni ne percevait le paysage ? Un temps où le peindre relevait d’un genre mineur ? C’était avant qu’il ne suscite l’intérêt et même devienne une mode (par le travail du plein-air), dès le milieu du XIXe siècle, laquelle était portée par un amour croissant de la Nature associé à la découverte et l’invention de nouveaux lieux, réels ou imaginés.