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Les cours sont organisés avec le musée Fabre et se déroulent Salle Rabelais,
27-29, bd Sarrail, 34000 Montpellier.
Contact : [email protected]
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Des places sont disponibles par correspondance, veuillez trouver ci-dessous les documents à télécharger et à envoyer :
A l’occasion d’une exposition dédiée au sculpteur Toni Grand (1935-2005) qui se tiendra au musée Fabre du 20 janvier au 5 mai 2024, ce cycle de conférences propose de contextualiser l’œuvre de cet artiste passé par l’Ecole des beaux-arts de Montpellier puis par l’atelier de la sculptrice Marta Pan à Paris, à travers une exploration de l’histoire de la sculpture de ces soixante dernières années. Des années 1960 jusqu’à nos jours, la technique sculpturale a considérablement élargi son champ, ses supports et ses formes, comme en témoigne tout particulièrement l’œuvre de Toni Grand, qui, s’il a souvent été rattaché au mouvement Supports/Surfaces, a également beaucoup à voir avec les tendances européennes et américaines contemporaines, qu’il s’agisse de l’Anti-Form ou de l’Arte Povera. Du Nouveau réalisme et d’un art de l’objet, dans la lignée de Marcel Duchamp, jusqu’à l’art de l’installation immersive, les cinq conférences dévoileront les grandes évolutions de la sculpture contemporaine en Europe et aux Etats-Unis.
“Le Surréalisme n’est pas un moyen d’expression nouveau ou plus facile, ni même une métaphysique de la poésie. Il est un moyen de libération totale de l’esprit et de tout ce qui lui ressemble”. Par cette déclaration du 25 janvier 1925, le Bureau de recherches surréalistes se faisait l’écho du Manifeste du Surréalisme publié l’année précédente par André Breton. La raison était exclue au profit du rêve, de l’inconscient, de l’invention, et le mouvement se proposait “d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée”. D’une audace sans égale, se défiant des conventions, brisant les tabous, le Surréalisme, enfant naturel de Dada, bouscula, dans toutes ses manifestations, littérature, poésie, cadavres exquis, arts plastiques, le conformisme de l’entre-deux-guerres. Des personnalités aussi explosives que Max Ernst, Salvador Dalí ou Joan Miró vont multiplier les expériences techniques et plastiques, révéler les méandres du désir et de l’onirisme, créer le paradoxe d’une unité de ton tout en gardant leur personnalité. En 1938, la galerie des Beaux-Arts, à Paris, présente l’Exposition internationale du surréalisme, et souligne la diffusion importante du mouvement dont les principaux représentants seront dispersés par la guerre.