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Les cours sont organisés avec Les Amis du Musée des Beaux-Arts de Nancy-Association Emmanuel Héré et se déroulent au musée des Beaux-Arts,
1, rue Gustave Simon, 54000 Nancy.
Téléphone : 03.83.85.30.74 ou cours.regions[a]ecoledulouvre.fr
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Des places sont disponibles par correspondance, veuillez trouver ci-dessous les documents à télécharger et à envoyer :
Considéré de son vivant comme un génie universel, Albrecht Du¨rer n’en finit pas de fasciner. Il a contribué a` façonner la Renaissance européenne en se plaçant au cœur des échanges artistiques. Trop rarement expose´ en France ¿ la dernière exposition française consacrée à Dürer remonte à plus d¿un quart de siècle ! ¿, cet immense artiste est exceptionnellement mis a` l¿honneur cet été à Chantilly. Ce cours propose de revenir sur la carrière d’un des plus grands artistes germaniques, de ses années de formation à son dernier grand voyage triomphal vers les Pays-Bas à l’occasion du couronnement du nouvel Empereur Charles Quint.
Son médium de prédilection fut la gravure et dans ce domaine, plus qu’ailleurs, l’artiste est à l’origine d’une véritable révolution artistique et esthétique. Ses burins rivalisent avec la peinture et ses « cuivres magistraux » comptent parmi les chefs-d’œuvre incontestés de la Renaissance.
L’Italie, son héritage antique et la leçon de ses grands maîtres (Mantegna, Léonard, Raphaël), le fascinèrent. Par la gravure, mais aussi le dessin, des échanges féconds s’établirent entre le maître de Nuremberg et bon nombre d’artistes de la péninsule. Comme un véritable humaniste, Dürer réfléchit, notamment via ses autoportraits, à sa place dans le monde. Son journal de voyage aux Pays-Bas et son précieux carnet de croquis constituent une source extraordinaire pour la compréhension de la singularité de son œuvre et l’ambition du projet de sa vie : d’artisan devenir artiste.
L’art optique et cinétique, dont les réalisations reposent sur l’intégration de la lumière électrique et du mouvement mécanique dans l’art, encourage une expérience dynamique des œuvres afin d’accroître la participation du spectateur.
Témoin d’une époque révolue marquée par une adhésion collective au progrès scientifique et technique des Trente Glorieuses, l’art cinétique bénéficie d’une actualité nouvelle au moment où les technologies du numérique, internet et l’intelligence artificielle, transforment notre univers matériel et nos imaginaires. Hier comme aujourd’hui, cette aventure sociotechnique s’accompagne de doutes parfois masqués par l’optimisme technologique supposé des artistes (Vasarely, Nicolas Schöffer, Julio Le Parc, Tinguely, Morellet, Takis…). Au plus près des œuvres, ce cycle de cours entend proposer une relecture des enjeux critiques de l’art cinétique en société.