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Les cours sont organisés avec le musée Bernard d’Agesci,
26, avenue de Limoges, 79000 Niort
Téléphone : 05.49.78.72.00 ou cours.regions[a]ecoledulouvre.fr
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Ce cycle de cours retracera la découverte des régions françaises par les artistes au cours du XIXe siècle à travers l’étude de la peinture de genre, depuis les publications des Voyages pittoresques jusqu’à l’intérêt des peintres de la modernité pour les paysages et les populations locales. À travers cinq séances thématiques qui traiteront non seulement de l’histoire des peintres et des œuvres affiliées à cette catégorie picturale, mais également de leur réception au cours du XIXe siècle et dans les premières années du XXe siècle, la scène de genre dite régionaliste sera étudiée dans toute sa variété autour des principaux foyers d’inspirations que sont la Normandie, la Bretagne ou le sud de la France.
La scène de genre régionaliste est alors l’une des thématiques à succès des expositions de peinture. Largement soutenue par les pouvoirs en place, elle diffuse dans toute la société les caractéristiques propres à chaque région, le folklore, dont le public et les collectionneurs sont alors friands.
Au VIIe siècle, l’avènement de l’islam, troisième monothéisme abrahamique, a pour cadre la péninsule Arabique. Dès le siècle suivant, les premières dynasties musulmanes conquièrent des territoires s’étendant de l’Andalousie aux frontières de la Chine. La rencontre avec les cultures classique, berbère, byzantine, persane et turque, concourt à l’élaboration d’un art que l’Occident nommera « islamique » au XIXe siècle. Cet adjectif recouvre une infinité d’expressions du beau, avec pour critères partagés un sens aigu de l’harmonie et de l’équilibre des proportions, ce dont témoignent l’architecture tout autant que les pièces de grand luxe et les objets du quotidien.
Les conférences s’articulent autour de quatre thèmes, marqueurs de l’esthétique musulmane. On abordera en premier lieu le développement de la calligraphie, seule pratique artistique des arts de l’Islam à être codifiée à partir du IXe siècle dans des traités normatifs. La seconde séance portera sur les décors géométriques et d’arabesques qui tapissent les surfaces des bâtiments et des objets d’art. Il s’agira ensuite de questionner la relation de l’Islam à la représentation figurée. Selon les territoires et les époques, il existe différents modes de représentation parmi lesquels ceux de l’Iran se démarquent, notamment en peinture. Les œuvres persanes peintes conservées sont d’abord celles qui illustrent les manuscrits littéraires et scientifiques dès la fin du XIe siècle avant de devenir des œuvres à part entière, essentiellement à compter du XVIIe siècle. La question des matériaux et des couleurs nous conduira à interroger la catégorie des beaux-arts instaurée par l’Éurope de la Renaissance –architecture, peinture, sculpture–, l’Islam ne hiérarchise pas ses productions artistiques : toute pièce est considérée belle lorsqu’elle est façonnée dans de beaux matériaux et donne du plaisir au regard, tout en remplissant la fonction d’usage pour laquelle elle a été créée.