https://lms.ecoledulouvre.fr/
Accédez à :
En fonction de chaque ville
Les cours sont organisés avec le musée des Beaux-Arts de Reims et se déroulent au Conservatoire à Rayonnement Régional,
20, rue Gambetta, 51100 Reims.
Téléphone : 03.26.35.36.00 ou cours.regions[a]ecoledulouvre.fr
consulter les conditions générales d'inscription
Des places sont disponibles par correspondance, veuillez trouver ci-dessous les documents à télécharger et à envoyer :
L'objet de ces trois rencontres est de définir ce que devient la création à l'ère (advenue mais contestée dans sa désignation) de l'anthropocène. Comment le champ de l'art réagit-il à l'accentuation de la pollution, à l'effondrement de la biodiversité, au réchauffement climatique, à l'épuisement des ressources qui font chaque jour à présent la une de l'actualité ? Plus largement, comment l'univers habité - à travers l'architecture et l'urbanisme - s'inscrit-il dans le défi de la dépollution, avec quels discours, quels moyens et quelle crédibilité ? L'éthique, plus que jamais, est à l'ordre du jour, contredite en termes d'effectivité par la furie destructrice de l'économie globale.
Au-delà du changement des mentalités en cours, il convient d'évaluer le potentiel culturel de l'engagement écologique actuel à travers les arts et la prise de conscience des créateurs.
L'abstraction est considérée comme l'une des plus grandes révolutions artistiques du XXe siècle, marquant un changement de paradigme qui a pu être comparé aux profondes mutations de la Renaissance. Il ne s'agit désormais plus de représenter le visible mais d'atteindre l'essence des choses, ce qui peut aboutir (sans que ce ne soit toujours le cas) à des œuvres rejetant toutes références au monde tangible : on parle alors de non-figuration et le début des années 1910 serait le moment de ce passage.
L'histoire de l'art abstrait a longtemps été celle d'une radicalisation des recherches modernes et d'avant-garde, s'éloignant du monde visible dans la continuité du cubisme. Le récit canonique de l'art abstrait, ou plutôt de la peinture abstraite, met l'accent sur les moyens plastiques : les peintres abstraits se seraient concentrés sur leurs propres matériaux, à savoir les lignes et les couleurs, se détachant alors de la réalité.
Dans une telle perspective, on comprend que la critique n'ait pas manqué de reprocher à l'art abstrait sa déconnexion du réel et son absence de signification. Cependant, une telle lecture se révèle insuffisante face à des œuvres et théories qui ne manquent pas de résonner avec la nature ou de se doter d'une dimension sociale, tout en exposant la richesse sémantique du vocabulaire abstrait. En effet, l'art abstrait est avant tout pensé comme un nouveau langage capable d'atteindre l'universel. Ce cycle propose une vision d'une abstraction renouvelée, élargie et enrichie de figures longtemps oubliées, insistant sur les terreaux favorables à sa naissance qui se développent tout au long du XIXe siècle.
La petite et la grande histoire de la Grèce antique nous est révélée grâce aux écrits d’auteurs aussi célèbres et familiers qu’Homère, Hésiode ou Thucydide…, et fut mise en image par des artistes fameux, sculpteurs comme peintres tout au long du Ier millénaire avant J.-C.
Après avoir exposé les grands mythes et cycles héroïques grecs, sera retracée leur transcription artistique au travers des principaux monuments de l’Antiquité classique.