Avec votre compte personnel Extranet vous pouvez accéder en ligne à vos :
Les cours sont organisés avec la Direction Adjointe Culture et Patrimoine de la Ville de Nice et se déroulent au musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (MAMAC),
Promenade des Arts, 06000 Nice.
Téléphone : 04.97.13.46.86 ou cours.regions[a]ecoledulouvre.fr
consulter les conditions générales d'inscription
Des places sont disponibles par correspondance, veuillez trouver ci-dessous les documents à télécharger et à envoyer :
C’est à la découverte de l’art génois que convie ce cycle de six conférences. Nichée entre mer et montagne, la ville de Gênes connaît une importante prospérité économique entre le XVIe et le XVIIIe siècle. La cité est à la fois centre financier de premier rang et port commercial capable d’assurer le ravitaillement des armées françaises, puis espagnoles. Gouvernée par une oligarchie férue d’art, cette République attirera quelques-uns des plus grands artistes de l’époque moderne, de Perino del Vaga, l’élève de Raphaël qui décora le Palazzo del Principe (l’amiral Doria), à Rubens, Simon Vouet et Gaulli. Outre les décors des riches palais citadins, le pinceau des talents génois fleurira jusqu’aux fresques de Giulio Benso au Château Grimaldi à Nice. Au XIXe siècle, dans une perspective toujours plus internationale, le célèbre cimetière monumental de Staglieno incarnera avec une rare poésie l’histoire, les idéaux et les modes de vie de la bourgeoisie ligure : le lieu constitue un extraordinaire musée de sculptures en plein air, mêlant monuments néoclassiques aux tombes Art Nouveau, Art Déco, néo-égyptiennes, et réunit aussi les pittoresques souvenirs d’érudits, artistes, philosophes et voyageurs venus visiter la Superba. Plus récemment, Renzo Piano a marqué de son empreinte architecturale singulière la renaissance du port de Gênes avant que l’effondrement du pont Morandi en 2018, et le retour consécutif à l’état d’urgence, ne lui suggère de nouveaux défis à relever dans la cité.
A travers l’évocation d’une série d’épisodes clés de l’histoire artistique et urbaine de Gênes, ce cycle invite à revisiter la production artistique de cette ville éblouissante et cosmopolite, dont le rayonnement dépasse largement les frontières de la Ligurie et, plus largement, de la Péninsule italienne.
C’est à la découverte de l’art génois que convie ce cycle de six conférences. Nichée entre mer et montagne, la ville de Gênes connaît une importante prospérité économique entre le XVIe et le XVIIIe siècle. La cité est à la fois centre financier de premier rang et port commercial capable d’assurer le ravitaillement des armées françaises, puis espagnoles. Gouvernée par une oligarchie férue d’art, cette République attirera quelques-uns des plus grands artistes de l’époque moderne, de Perino del Vaga, l’élève de Raphaël qui décora le Palazzo del Principe (l’amiral Doria), à Rubens, Simon Vouet et Gaulli. Outre les décors des riches palais citadins, le pinceau des talents génois fleurira jusqu’aux fresques de Giulio Benso au Château Grimaldi à Nice. Au XIXe siècle, dans une perspective toujours plus internationale, le célèbre cimetière monumental de Staglieno incarnera avec une rare poésie l’histoire, les idéaux et les modes de vie de la bourgeoisie ligure : le lieu constitue un extraordinaire musée de sculptures en plein air, mêlant monuments néoclassiques aux tombes Art Nouveau, Art Déco, néo-égyptiennes, et réunit aussi les pittoresques souvenirs d’érudits, artistes, philosophes et voyageurs venus visiter la Superba. Plus récemment, Renzo Piano a marqué de son empreinte architecturale singulière la renaissance du port de Gênes avant que l’effondrement du pont Morandi en 2018, et le retour consécutif à l’état d’urgence, ne lui suggère de nouveaux défis à relever dans la cité.
A travers l’évocation d’une série d’épisodes clés de l’histoire artistique et urbaine de Gênes, ce cycle invite à revisiter la production artistique de cette ville éblouissante et cosmopolite, dont le rayonnement dépasse largement les frontières de la Ligurie et, plus largement, de la Péninsule italienne.
En raison de la pandémie, le cours sera diffusé en ligne et en direct.
De leur naissance à leur mort, les hommes et les femmes de la Renaissance vivent au centre d’un ballet complexe de traditions et de rites de passage, qui ne nous sont plus connus aujourd’hui qu’à travers les textes… et les objets. Du coffre offert à la jeune mariée au moment de ses noces aux verres étincelants importés à grands frais d’Italie, du hochet en corail à l’effigie funéraire en cire, ces produits de la culture matérielle des élites donnent corps et substance à ces vies disparues, tout en se faisant l’écho des grandes innovations artistiques du temps.
En raison de la pandémie, le cours sera diffusé en ligne et en direct.
L’Égypte antique fascine et fait rêver le monde entier, au point que tout un chacun souhaite s’en approprier les éléments les plus spectaculaires ou les plus évocateurs, copiés et réinterprétés. C’est ce que l’on nomme l’égyptomanie. Est-il, en histoire de l’art, phénomène plus étrange ?
L’Égypte des Pharaons a d'abord essaimé sphinx, obélisques et pyramides dans nos parcs et jardins. Puis l’expédition d’Égypte de Bonaparte a contribué à intégrer l’égyptomanie dans l’art « officiel ». L'image de l’empereur Napoléon se trouve ainsi liée à l'art égyptien ancien qu'il avait contribué à faire découvrir. Cette nouvelle égyptomanie gagne tous les domaines de l’art, architecture, peinture, sculpture, objets d’art, et contribue ainsi à forger, tout au long du XIXe siècle, le mythe de Napoléon. Les arts décoratifs, tout particulièrement, s’approprient en miniature des formes qui étaient à l’origine gigantesques, et donnent à voir une Égypte rêvée, recréée, réinventée selon les critères de la mode du moment.
Dans le même temps, l’égyptomanie trouve de nouvelles voies de développement dans la littérature et au théâtre, avant que de se répandre sur les écrans de cinéma, dans la bande dessinée et dans la publicité. C’est ce phénomène unique et universel, étonnant et souvent très ludique, que Jean-Marcel Humbert vous propose de découvrir. À l’aide de milliers de documents photographiques glanés aux quatre coins du monde, il vous donnera les clés permettant de déchiffrer ce nouveau « mystère des Pharaons ».